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Une voix. Un violoncelle. Une guitare  électrique . 
Des bandes magnétiques, des delays, des samples venus d'ailleurs. 
De ce point d'origine fondateur de nos cultures musicales européennes :
L'Opéra.  

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Le duo investit les grands airs ( arie) au prisme  des musiques actuelles , celles des scènes alternatives, post rock ou atmosphériques  qu'ils sillonnent avec leurs projets respectifs. Ils ramènent du fils de Bristol et  de leurs années  Berlinoises l'envie de  rattacher l'opéra à ses traditions orales et populaires, dans une réinterprétation  libres et sensés .

On quitte totalement le champ lyrique pour entendre la mélancolie d'Adio Del Passato vocalisée à la Kate Bush, les cordes puissantes de Purcell amplifiées par les boucles de delays, la romance de Nadir évoque Portishead.  

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ARIA c'est une histoire européenne, au carrefour des langues occidentales et des langages musicaux. Le spectacle alterne le concert avec un fil narratif pensé comme une porte dérobée vers ce monde parfois lointain. Entre par les vies de Verdi ou de Pavarotti, la Venise de 1800 ou les  figures de femmes qui traversent les livrets. 

Si le projet a démarré son parcours en résidence à la Scène Nationale d'Angoulême, il a également vocation à être diffusé dans des lieux de proximité, cafés concerts,  scènes hybrides et rurales pour porter au plus près des publics cette musique grande entre toutes , l'opéra.  


 

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